Enquête sur la démocratie en France
L’enquête sur la démocratie en France permet le calcul de l’Indice de participation Démocratique – IpD – de MaDemocratie.FR La participation à cette enquête est libre & anonyme.
Présentation de l’enquête sur la démocratie en France
Les objectifs de l’enquête sur la démocratie en France
Fabriquer l’indice IpD
Le premier objectif est de construire et valider l’Indice de participation à la Démocratie française – IpD.
Celui-ci, véritable baromètre de la démocratie, a vocation à devenir l’indicateur de référence pour tous ceux qui ont à cœur de voir s’instaurer en France (et ailleurs ?) la démocratie la plus directe possible. En d’autres termes : la démocratie réelle ?
Faire le bilan de santé de la démocratie en France
Quel est l’état de la démocratie en France ? Les innombrables initiatives de « démocratie participative » mises en œuvre par les acteurs publics font-elles progresser la démocratie ? Le citoyen lambda a-t-il aujourd’hui plus qu’hier la possibilité de participer à la vie démocratique du pays ? Ou au contraire se sent-il davantage « manipulé » par ces nouvelles formes de « participation » ? Qu’en pense-t-il lui-même ?
La démocratie représentative est malade, tout le monde en convient. Mais la démocratie (tout court) est-elle menacée des mêmes maux ? Et la « démocratie » participative est-elle le remède ?
C’est la réponse à ces questions que cette enquête se fixe pour second objectif. En somme, elle a pour ambition de dresser un véritable bilan de santé de la démocratie en France.
Les modalités de l’enquête sur la démocratie en France
Une enquête à deux niveaux :
Premier niveau : la démocratie locale, au plan communal
Les réponses au premier groupe de questions sont celles qui permettront le calcul de l’Indice IpD de la commune.
En effet, les questions de ce groupe portent principalement sur la manière dont la démocratie est déployée au plan local de la commune.
Compléter ce premier groupe se fait en 15 à 20 minutes
Deuxième niveau : la démocratie en France
De leur côté, les réponses au deuxième groupe de questions vont permettre de mesurer la démocratie au plan national (« étatique » conviendrait mieux) – en termes d’échelle –, mais également d’appréhender les formes qu’elle pourrait prendre dans l’avenir en regard de la perception qu’en ont les enquêtés.
Là-encore, c’est environ 15 à 20 minutes qu’il faut prévoir pour y répondre complètement.
Permanente et dynamique
L’enquête sur la démocratie en France est permanente. C’est-à-dire qu’il s’agit en fait d’un panel. En tant que tel, elle produit une photographie de la démocratie actualisée en temps réel plutôt qu’un état des lieux figé.
Elle est donc dynamique. Cette qualité ouvre à de nombreuses possibilités, comme par exemple celle de pouvoir changer d’avis et modifier ses réponses en conséquence !
En libre-service !
En plus de sa permanence, l’enquête est en « libre-service ». En effet, chacun peut répondre aux questions dans l’ordre qui lui convient et au moment qui lui convient.
Ainsi, rien n’est perdu. Le répondant choisit une thématique dans le sommaire du départ, parcourt les questions et choisit celle à laquelle il veut répondre. Toute réponse est enregistrée et impacte directement le résultat général de l’enquête.
Sur un autre plan et pour faciliter encore davantage ce plaisir de pouvoir « picorer » les questions selon son humeur, zapper d’une thématique à l’autre, peu d’entre-elles sont obligatoires.
Anonymat garanti
Pour l’enquête sur la démocratie en France, l’anonymat est garanti. La collecte des réponses au questionnaire ne comprend aucune information permettant d’identifier le répondant. S’il a utilisé un code pour accéder au questionnaire de l’enquête, il est assuré qu’aucune donnée liée à ce code n’est associée à ses réponses. Le code est géré séparément et il n’existe aucun moyen de le faire correspondre avec les réponses.
Cependant, l’anonymat, légitime au niveau personnel, ne doit pas nous priver de la richesse produite par le traitement et la valorisation des réponses.
À vrai dire, pouvoir cerner le profil du répondant est même indispensable pour donner sens à ces réponses !
C’est la raison pour laquelle nous avons délibérément placé en première position (contrairement à ce que recommande « la bonne pratique ») la rubrique visant à établir le profil du répondant (âge, genre, situation familiale, niveau d’études, profession/CSP, patrimoine, sympathies et engagements politiques, engagement dans la vie associative locale, nationale et internationale…).
Mais là-encore, aucun lien ne peut être fait en aucune manière entre la personne qui répond et le profil ainsi précisé.
Ensuite, précisons que le logiciel d’enquête mobilisé (Limesurvey) est paramétré pour ne pas collecter ni stocker l’adresse IP de connexion des répondants. Il est, par ailleurs et en dépit des apparences (Iframe), hébergé sur un site web (https://enquete.mademocratie.fr) indépendant du site principal (https://mademocratie.fr)
Enfin, et pour conclure sur ce point crucial de garantie d’anonymat, toutes les données collectées lors des réponses aux questions portant sur le profil du répondant sont systématiquement cryptées avant même d’être stockées dans la base de données.
Il en résulte que même en cas de problème de sécurité (hack du serveur ?), elles seraient indéchiffrables.
À quelles attentes répond l’enquête sur la démocratie en France ?
Le besoin d’information sur l’état de la démocratie en France
En tout premier lieu, l’enquête adresse le besoin d’information qu’éprouve le citoyen lambda sur l’état de la démocratie en France. C’est le rôle de l’indice IpD et du bilan de santé démocratique mentionnés comme étant les objectifs de l’enquête, que de répondre à ce besoin.
Cependant, les résultats détaillés ne seront accessibles qu’aux seuls participants. À quoi bon, en effet, partager cette précieuse information avec ceux qu’elle n’intéresse pas suffisamment pour qu’ils participent à sa collecte et à sa formalisation ?
Deux autres attentes implicites
Au-delà des attentes auxquelles répondra donc l’atteinte des objectifs, l’enquête sur la démocratie en France a l’ambition d’en adresser deux autres, plus informelles et diffuses mais certainement tout aussi importantes :
La possibilité de « donner son avis », et le faire entendre !
Ou plutôt, la possibilité d’évaluer, de noter, de juger en somme. De juger, certes, mais de juger sans passion. Objectivement et à l’aide d’outils indépendants de tout pouvoir (idéologique, financier, religieux…), et les plus impartiaux possibles.
« Donner son avis », évaluer, juger… Mais au fait, juger de quoi ? Et pourquoi ?
À la première question la réponse est simple : il s’agit bien de juger – sinon forcément de la sincérité, au moins de l’efficacité – de la pratique démocratique (ou non) de nos dirigeants (élus et hauts fonctionnaires).
Quant à la deuxième question, la réponse est encore plus simple : leur transmettre un message ! Et ce message de dire : « Un Français sur deux a déserté les urnes, peut-être ; mais nous sommes nombreux à nous soucier de l’avenir de notre démocratie. Y compris parmi les déserteurs… »
L’opportunité de faire émerger des idées nouvelles pour la démocratie ?
Plusieurs questions ouvertes permettent, dans le questionnaire, de développer une idée, un point de vue. L’enquête sur la démocratie en France n’est pas seulement statistique. Elle est aussi qualitative.
Bien sûr, il n’est pas possible de discuter les idées ici (il y a Le Moove pour cela…), mais les exprimer et les partager, n’est-ce pas déjà les faire avancer ? En tout cas, les réponses aux questions ouvertes seront traitées soigneusement, et probablement seront-elles riches d’enseignements.